Marlène Dietrich


1901 : Retour vers le passé



Je ne sais pas si c’est l’été qui m’inspire mais voici encore une nouvelle rubrique qui j’espère vous plaira également.

Nous sommes en 2011 je vais donc retourner de 110 ans en arrière, Nous allons commencer à partir de 1901 et remonter le temps. Je vais vous présenter des personnages, des célébrités qui ont contribué à l’histoire artistique. Ce pourra être dans le cinéma, la mode, etc….

Est-ce que ça vous tente de découvrir des personnages que vous ne connaissez peut être pas, moi également par la même occasion j'en apprendrai plus sur eux. Nous pourrons ensemble en savoir plus sur des célébrités qui ont marqué leur époque.




Je vais commencer avec Marlène Dietrich qui est née en 1901.

Marie Magdalène Dietrich plus connue sous le nom de Marlène Dietriech (Marlène est la contraction de ses 2 prénoms), est née le 27 décembre 1901 en Allemagne à Berlin. Elle a une sœur Elisabeth. Son père Erich Otto est un officier Prussien et sa mère se prénomme Joséphine.



Son père décède en 1908.
Se mère se remarie avec un officier de cavalerie Eduard qui adopte les deux petites files.



Marlène et douée pour la musique et le chant. Elle pratique le violon mais doit abandonner suite à une blessure.
Son beau père est tué pendant la première guerre mondiale en 1916.

Elle fait des études en internat à Weimar de 1919 à 1921.



Elle commence à prendre des cours de théâtre en 1921 et obtient des petits rôles en 1922. Elle joue également dans des revues à Berlin. Elle commence à avoir de petits rôles au cinéma.



Elle tiendra le rôle de Lucy dans « La tragédie de l’amour ».

Elle se marie en 1923 avec Rudolf Sieber et ils ont une petite fille Maria Elisabeth en décembre 1924. Ils ne vivront jamais beaucoup ensemble et divorceront.



Elle enregistre ses premières chansons à la fin des années 20.



Son premier rôle important sera dans « L’Enigme ».




Elle se fait remarquer par Josef Von Sternberg qui pendant un moment devient son pygmalion. Il la recommande à la Paramount.



Elle obtient la consécration en 1930 avec « L’ange bleu ». Dans ce film elle interprète une chanson mondialement connue et reprise dans plusieurs langes « Ich bin von Kopf bis Fub auf Liebe eingestellt » ou en anglais « Falling in love again ».






Suite à ce film elle part en bateau pour tourner un film aux Etats Unis « Morocco « qui lui vaut une présélection aux Oscars.




Elle est réellement opposée au régime nazi. Ses relations avec le pouvoir allemand devenant très tendues elle est naturalisée américaine en 1937. Elle va chanter pour les troupes américaines et britanniques qui sont basées au Royaume Unis et viendra ensuite en France au moment de la libération.




C’est là qu’elle retrouve Jean Gabin qui a été son amant au début de la guerre. Pendant un moment le mariage fut envisagé car Marlène était follement amoureuse de Jean Gabin. Mais elle ne le fit pas et le regretta jusqu’à la fin de sa vie.





Après la guerre sa carrière stagne. Elle tourne tout de même dans « le grand Alibi » en 1950 d’Alfred Hichcock et « l’Ange des maudits » en 1952.



En 1960 elle retourne en Allemagne mais l’accueil est froid et elle est agressée. Elle décide de ne plus revenir dans son pays d’origine.

Elle se consacre à la chanson et entame une tournée dans le monde entier. Elle enregistre des disques. Elle finira à Broadway où ce sera la consécration en 1967.









En 1975 elle fait une chute dans une fosse d’orchestre alors qu’elle se trouve en Australie et se casse le col du fémur, elle décide de se retirer de la scène.

Jusqu’à sa mort elle va vivre recluse dans son appartement de l’avenue de Montaigne à Paris. Elle fréquentera peu de monde mis à part ses amis. Elle était très proche de Norma Bosquet.



En 1990 elle reçoit la légion d’honneur et le groupe noir désir lui a composé une chanson en son honneur : « Marlène ».

Le 06 mai 1992, la grande dame meurt. Elle est enterrée à sa demande près de sa mère dans un petit cimetière près de Berlin.



Il a été dit qu’elle s’est suicidée, mais rien n’a jamais été prouvé.
Le président de la république Allemande lui rendra un hommage tout de même en 2001. A titre posthume on lui présentera des excuses et une place Marlène Dietrich lui a été dédiée.
A Paris également une petite place dans le 16ème porte son nom.

Sa fille a écrit une biographie sur sa mère et beaucoup de livres ont été publiés sur cette grande dame.










Un réalisateur suisse Maximilian Schell lui a consacré un documentaire en 1983 qui a été primé au festival de Cannes.

Beaucoup de choses ont été dites sur elle notamment qu’elle s’était fait arracher des molaires pour avoir les joues creusées alors qu’il ne s’agissait que d’un jeu de lumière.



Quelques unes de ses citations :

Un roi, réalisant son incompétence, peut soit déléguer, soit abdiquer. Un père ne peut ni l’un, ni l’autre.»
«Les seuls amis dignes d’intérêt sont ceux que l’on peut appeler à quatre heures du matin.»

«En Amérique, le sexe est une obsession, ailleurs c'est un fait.»





Quelques un de ses films :

- L’énigme
- L’ange bleu
- Cœurs brulés (morocco)
- Shangaï express
- Blonde vénus
- L’impératrice rouge
- Le chevalier sans armure
- Les écumeurs
- La scandaleuse de Berlin
- Le grand Alibi
- L’Ange des maudits
- Le tour du monde en 80 jours
- Témoin à charge
- Jugement à Nuremberg
- Deux têtes folles
- C’est mon gigolo en 1978 qui sera son dernier rôle












Une femme d’une exceptionnelle beauté, elle était paraît il autoritaire et indépendante. Ce que j’aime le plus c’est qu’elle n’a pas hésité à afficher ses opinons et renier l’Allemagne son pays en temps de guerre. Une femme forte, qui a su tenir tête à ses détracteurs. J'aime les gens comme elle, à forte personnalité. Elle n’a pas fini sa vie comme elle le méritait mais il nous reste d’elle des chefs d’œuvre artistiques et de superbes photos .



















Une étoile ne meurt jamais vraiment.