Aujourd’hui clôture du 64ème festival de Cannes et nous allons pouvoir découvrir le palmarès. Enfin je ne le verrai certainement pas, me trouvant à Bruxelles, mais je l’apprendrai d’une façon ou d’une autre.
Pour en terminer avec le festival je vais vous parler de la maîtresse de cérémonie Mélanie Laurent. Je dois avouer que j’ai été très déçue par sa prestation pour la soirée d’ouverture. Espérons qu’elle fasse mieux pour la cérémonie de clôture. Enfin c’est mon avis personnel.
Mélanie est née le 21 février 1983 à Paris.
Je vais remonter le temps en votre compagnie concernant Mélanie.
Sa dernière actualité, mis à part maîtresse de cérémonie pour le festival, chanteuse. Je ne sais pas si son disque marche ou non, mais je dois avouer que je n’accroche pas, je la préfère nettement comme actrice.
A ses débuts j’aimais bien Mélanie Laurent mais ces derniers temps je l’apprécie moins. Je trouve qu’elle a changé. A-t-elle pris la grosse tête, je ne sais pas mais il y a quelque chose qui me déplaît du point de vue personnel désormais. Je ne la sens pas toujours naturelle. Par contre en temps qu’actrice je la trouve toujours excellente.
Pour celles et ceux qui l’apprécient comme chanteuse elle se produira le 15 juin prochain à la Cigale à Paris, puis en tournée.
Elle a été choisie par la maison Dior pour être la prochaine égérie du parfum « Hypnotic Poison »
Nous allons remonter sa carrière.
Elle vient de réaliser son premier long métrage « Les Adoptés » qu'elle interprète aux côtés de Florence Foresti et qui sortira en fin d’année.
2011 année également de « Requiem pour une tueuse » et de « Soudain tout le monde me manque » avec Michel Blanc.
2010 année du très beau film « La Rafle » où elle fait une magnifique interprétation.
2009 un rôle exceptionnel pour le film « Le concert ». J’ai adoré ce film où elle interprète une violoniste soliste. Elle est tout simplement merveilleuse dans ce film.
Il y a un an, pour le festival de Cannes on pouvait la voir aux cotés de Quentin Tarantino, tenant le rôle de Shosanna Dreyfus dans Inglourious Basterds. Une belle interprétation également. On retiendra sa montée des marches où elle dansait avec le réalisateur.
Petite parenthèse : Cannes doit lui donner envie de danser car elle a essayé d'entraîner tout le jury à esquiver un pas de danse lors de la soirée d'ouverture également cette année.
2009 : deux autres films à l’affiche : « L’amour caché » et « Jusqu’à toi ».
2008 : « Paris » de Cédric Klapisch.
2007 : « Le Tueur », « La chambre des morts »
2006 l’année où je l’ai vraiment découverte et où j’ai été épatée par son interprétation dans « Je vais bien, ne t’en fais pas ». Elle recevra le prix Bayard au Festival international du film francophone de Namur, l’Etoile d’Or de la révélation féminine pour ce même film ainsi que le césar du meilleur espoir féminin.
Je dois dire que dans ce film j’ai pu découvrir une actrice incroyable de vérité. J’avais été très émue par ce rôle et par ce film.
La même année on avait pu la voir dans « Indigènes » et « Dikkenek ».
2005 : l’année « de battre mon cœur s’est arrêté »
2004 : « Une vie à t’attendre », « Le dernier jour », « Rice Rhaspody »
2003 : « Snowboarder »
2002 : « Embrassez qui vous voudrez ». C’est grâce à Michel Blanc qu’elle commence à être connue et reconnue par la profession.
2001 : « Ceci est mon corps »
1999 : « Un pont entre deux rives » où elle a été remarquée par Gérard Depardieu et elle obtiendra un petit rôle pour ce film.
Je ne sais pas, alors qu’elle grandissait dans le 9ème arrondissement de Paris, si la petite Mélanie rêvait à une telle carrière. Sa mère était professeur de danse et son père comédien plus spécialisé dans le doublage. Elle a été dès sa naissance baignée dans le milieu artistique et elle ne pouvait que s’engager dans cette voie. Une carrière qui s'annonce sous de bons auspices.